Notre monde tel qu'il est aujourd'hui
En tant que société, nous sommes confrontés à des défis majeurs. Cependant, contrairement à
ce que pensent de nombreuses personnes, nous nous portons globalement mieux que jamais
auparavant.Christian A. Nous avons moins de pauvreté, une meilleure éducation, une plus grande prospérité
- une situation qui n'a jamais existé auparavant.
Tout cela est le résultat du commerce mondial. Les progrès industriels et le commerce mondial
ont fait que les pays en voie de développement sont aujourd'hui
le siège d'importantes industries de fabrication et de production. Ces industries
créent des emplois et financent le développement local. De plus,
les avancées technologiques nous ont permis d'augmenter considérablement
l'efficacité de nos échanges. Si, au début du 20e siècle, une voiture moyenne consommait ~30
litres aux 100 km, elle en consomme aujourd'hui moins d'un tiers.
Les grandes machines à calculer, qui consommaient des quantités incalculables d'énergie
, fonctionnent désormais sur nos smartphones.
En tant qu'entrepreneur, je crois donc en notre chemin, en la croissance.
Je suis fier que, dans de nombreuses régions du monde, nous ne menions plus de guerres
parce que nous avons de solides relations économiques. De plus, en tant que
Européen, je veux défendre notre position économique de premier plan et
assurer la prospérité. Je ne veux pas risquer que l'Europe devienne un pays du tiers monde
.
S'engager à prendre des responsabilités
En même temps, nous devons assumer la responsabilité des conséquences négatives
des progrès dont nous bénéficions. Cela signifie que
doit suivre l'approche originale de la RSE : Gagner de l'argent pour subvenir à ses besoins
et l'utiliser pour financer des pratiques commerciales durables et respectueuses de l'environnement
, ainsi qu'une approche
axée sur les valeurs pour traiter avec les gens et la société.
Pour nous, cela fait partie de notre ADN depuis 1957. En particulier,
prendre la responsabilité des personnes et de la société est quelque chose
qui nous tient à cœur et que nous avons démontré à travers
d'innombrables projets et initiatives.
Cependant, les points de vue sur le thème de l'environnement varient énormément, alors que
cela semble si simple :
-
Nous devrions consommer moins d'énergie et utiliser des sources d'énergie durables
.
-
Nous devrions produire moins de déchets et mettre en place des processus de recyclage durables sur
.
-
Nous devons impliquer les gens dans ces efforts, au lieu de
leur forcer la main.
Alors que des sujets tels que les déchets et la circularité sont pour la plupart
sans ambiguïté, l'un des sujets les plus controversés dans ce contexte
est l'" énergie " ou ce à quoi elle est souvent réduite : les émissions de CO
Une approche réaliste de l'énergie et du CO2
Le Club de Rome a annoncé en 1972 que les ressources fossiles de
étaient en voie d'épuisement. Cela n'a pas été le cas jusqu'à présent.
De même, le traité de Paris a annoncé que le réchauffement climatique
ne devrait pas dépasser 1,5 degré, en se basant sur les chiffres de l'ère préindustrielle
. La cause est simple : Les émissions de C02 sont à l'origine du réchauffement de la planète
. En avril 2016, 196 pays ont signé l'Accord de Paris
et se sont engagés à contribuer à la réduction des émissions de GES
Chez BERNER, nous avons une valeur appelée b.real - être toujours honnête.
Et parce que je veux être honnête, je dois donc remettre en question ces objectifs de manière critique
:
- Que signifie 1,5° ?
-
Est-il réaliste d'atteindre l'objectif de 1,5° ?
- D'ici quand peux-tu réaliser quoi et comment ?
b.real : Les émissions de CO2 et l'objectif de 1,5
Il est incontestable que le CO2 est à l'origine du réchauffement de la planète et qu'il est nécessaire de réduire les émissions à l'échelle mondiale (
). Néanmoins, nous voulons
b.real : une étude de McKinsey montre que, si nous avons pu
déplacer la tendance historique de 5°C d'ici 2100 à ~3,5°C, atteindre
1,5°C est irréaliste au rythme actuel. La communauté mondiale
n'est pas capable ou désireuse de prendre les mesures drastiques nécessaires pour
réduire le CO2. Les pays en voie de développement, en particulier, ne sont pas en mesure de réduire le CO2 sur le site
dans la mesure nécessaire.
Pour atteindre l'objectif de 1,5 °, des actions extrêmes sont nécessaires et,
selon Greenpeace, exigeraient des mesures telles que l'élimination
de la moitié des ventes de véhicules à combustion pronostiquées
dans le monde jusqu'en 2040. S'engager dans une telle voie risquerait d'entraîner une désindustrialisation progressive
et de mettre en péril la stabilité dont nous
jouissons dans de grandes parties de l'Europe. Le ralentissement d'industries telles que
la construction, l'automobile et l'agriculture, qui sont de gros
émetteurs de gaz à effet de serre, pourrait entraîner du chômage et une réduction de
la prospérité dans toute l'Europe.
Ce n'est pas une voie que nous voulons suivre. Nous croyons qu'il faut fixer
des objectifs ambitieux mais réalistes et accompagner les gens dans
ce voyage. De plus, nous croyons en un avenir qui n'est pas
déterminé par des interdictions mais par une transformation
basée sur la technologie. Nous devons admettre que, sur la voie actuelle, nous
dépasserons le seuil de 1,5°C, énoncé dans l'Accord de Paris, et
qu'en plus de travailler sur les réductions de CO2, nous devons également investir
dans la protection contre les conséquences du changement climatique,
dans le monde entier, mais aussi ici en Europe.
Une voie pour la transformation
La transformation prendra du temps et utilisera à la fois les anciennes et les nouvelles technologies
. Les ressources fossiles sont encore extrêmement importantes pour
notre société et le resteront encore longtemps. Nous devons rester
ouverts aux nouvelles technologies et être prêts à utiliser des technologies qui
ne sont pas parfaites mais qui peuvent être mises en œuvre rapidement, comme l'hydrogène.
En plus de promouvoir le développement de technologies visant à réduire les émissions de CO2
, nous devons promouvoir et investir dans des technologies qui travaillent
sur le stockage et la conversion du CO2.
Alors qu'en tant que société, nous travaillons sur ces mesures de réduction et
d'évitement, nous devrions accompagner cette stratégie en
investissant dans des projets de protection du climat pour réduire les émissions de CO2
ailleurs dans le monde, ce qui aurait un impact sur l'empreinte CO2
mondiale. Et il y a suffisamment d'argent dans le monde occidental pour le faire
.
Avec les menaces et les interdictions concernant les voitures que nous sommes autorisés
à conduire ou comment/où nous sommes autorisés à voyager, nous perdons
plus de personnes en mission que nous n'en gagnons. C'est pourquoi nous devons
proposer un chemin sur lequel les gens ont envie de nous suivre et qui les motive
. Cela a toujours été mon approche en tant qu'entrepreneur et
la base de notre succès.
Un regard plein d'espoir sur l'avenir - découplage de la croissance et des émissions
Chez BERNER, l'une de nos valeurs d'entreprise est b.responsible. C'est
la raison pour laquelle nous avons toujours cherché à prendre nos responsabilités.
Responsabilité à l'égard de la société. Responsabilité de l'environnement
. Mais aussi la responsabilité d'être honnête.
La responsabilité d'agir, même en l'absence d'une direction politique claire
. Parce que nous le voulons.
Bien qu'il y ait de nombreux facteurs qui dressent un tableau sombre de l'avenir durable et vert de
, il y a une statistique qui plante un décor
différent, plus positif, et qui donne l'espoir d'une économie verte réussie à
. Les données montrent que, si la croissance économique et les émissions de carbone
étaient auparavant directement couplées, pour certains pays, ce
est en train de changer. Dans ces pays, la croissance économique est réalisée,
tandis que les émissions diminuent et même si le chemin à parcourir
est encore long, c'est une voie sur laquelle nous devrions nous engager.
Personnellement, je crois qu'il existe un moyen pour nous tous de contribuer
à un avenir socialement et écologiquement durable
sans nuire aux progrès que nous avons réalisés en tant que société et en tant qu'économie mondiale
. Pour nous, chez BERNER, cela signifie qu'il faut être critique et
penser à l'avenir pour créer un véritable changement, une étape à la fois.